Depuis maintenant trois ans, Pascal Parent dirige le district du Rhône. Entre satisfaction et travail, le président revient sur les projets du football départemental. Entretien...
>>Président, comment se porte le football rhodanien en ce début de saison en terme de licenciés ?
"Plutôt bien. Nous avons fait le point tout récemment et ils sont en progression de deux pour cent à la fin du mois d'octobre comparativement à la même période la saison dernière. On a eu un petit peu de retard car il y a une modification de règlement fédéral qui a reporté quelque peu l'envoi des papiers nécessaire au remplissage des inscriptions. Au lieu de renouveler les plus jeunes avant les vacances d'été, les clubs ont dû attendre le mois de septembre. Mais finalement tout est rentré dans l'ordre.
Cette augmentation est à la hauteur de ce que nous attendions puisque les inscriptions d'équipes étaient identiques voire supérieures. Et puis, il y a le fameux "effet coupe du Monde". D'autant, que contrairement à il y a quatre ans, ça s'est plutôt bien passé pour notre équipe de France (sourire) et ça a ramené quelques licenciés. Et comme nous étions à quelques encablures de la barre des 50 000, nous devrions la dépasser. C'est symbolique mais cela nous permet de revenir à un niveau atteint il y a quelques années en arrière.
>>L'évolution est-elle significative dans toutes les catégories et disciplines ?
"Le football féminin (+20%), le futsal (+10%) se portent particulièrement bien. Quelques sections féminines se sont crées dans des clubs déjà existants et nous sommes passés au foot à huit plutôt qu'à sept dans les championnats que nous organisons. "L'effet OL" continue à porter ses fruits. En Futsal, nous sommes "district-pilote" afin de proposer des compétitions jeunes. Cela pourrait nous permettre d'endiguer la faible évolution dans les catégories intermédiaires en proposant une pratique alternative. Par temps d'hiver, c'est particulièrement important notamment à cet âge-là. Ça passe par des périodes de championnat en salle comme le font ou l'ont fait certains districts voisins. C'est à dire qu'on invite les clubs de foot à onze à participer à ces plateaux en salle. On tâtonne encore mais peut-être que l'on formalisera quelque chose de plus concret la saison prochaine.
"Plutôt bien. Nous avons fait le point tout récemment et ils sont en progression de deux pour cent à la fin du mois d'octobre comparativement à la même période la saison dernière. On a eu un petit peu de retard car il y a une modification de règlement fédéral qui a reporté quelque peu l'envoi des papiers nécessaire au remplissage des inscriptions. Au lieu de renouveler les plus jeunes avant les vacances d'été, les clubs ont dû attendre le mois de septembre. Mais finalement tout est rentré dans l'ordre.
Cette augmentation est à la hauteur de ce que nous attendions puisque les inscriptions d'équipes étaient identiques voire supérieures. Et puis, il y a le fameux "effet coupe du Monde". D'autant, que contrairement à il y a quatre ans, ça s'est plutôt bien passé pour notre équipe de France (sourire) et ça a ramené quelques licenciés. Et comme nous étions à quelques encablures de la barre des 50 000, nous devrions la dépasser. C'est symbolique mais cela nous permet de revenir à un niveau atteint il y a quelques années en arrière.
>>L'évolution est-elle significative dans toutes les catégories et disciplines ?
"Le football féminin (+20%), le futsal (+10%) se portent particulièrement bien. Quelques sections féminines se sont crées dans des clubs déjà existants et nous sommes passés au foot à huit plutôt qu'à sept dans les championnats que nous organisons. "L'effet OL" continue à porter ses fruits. En Futsal, nous sommes "district-pilote" afin de proposer des compétitions jeunes. Cela pourrait nous permettre d'endiguer la faible évolution dans les catégories intermédiaires en proposant une pratique alternative. Par temps d'hiver, c'est particulièrement important notamment à cet âge-là. Ça passe par des périodes de championnat en salle comme le font ou l'ont fait certains districts voisins. C'est à dire qu'on invite les clubs de foot à onze à participer à ces plateaux en salle. On tâtonne encore mais peut-être que l'on formalisera quelque chose de plus concret la saison prochaine.
Éduquer les spectateurs
>>Vous aviez annoncé l'application de vingt-deux mesures au moment de votre élection, où en êtes-vous ?
"On continue d'avancer, on fait le point régulièrement et on approche du but. Si on reprend celles appliquées les premières années, le carton blanc a eu un effet pendant un temps où les sanctions administratives - et donc financières- ont diminué. Puis on est revenu à des recettes identiques aux autre années. Le produit aurait dû diminuer mais il a légèrement augmenté.
Le protocole d'après-match est également une des mesures qui fonctionne bien et qui est appliqué sur toutes les pelouses du district. Enfin, on recommande vivement aux clubs de bloquer l'accès à l'arrière des bancs de touche afin que les deux staffs puissent opérer dans les meilleures conditions."
>>Justement, les incivilités ont longtemps été un problème pour le football, qu'en-est-il aujourd'hui dans le Rhône ?
"Les chiffres sont bons sur les terrains. Nous n'avons eu aucune agression d'arbitres la saison dernière. C'est une victoire pour nous. Maintenant, on organise mille rencontres par week-end alors il y a forcément quelques dérives. Reste désormais à "s'attaquer" aux problèmes des supporters qui restent les perturbateurs principaux. C'est long mais on y travaille.
"On continue d'avancer, on fait le point régulièrement et on approche du but. Si on reprend celles appliquées les premières années, le carton blanc a eu un effet pendant un temps où les sanctions administratives - et donc financières- ont diminué. Puis on est revenu à des recettes identiques aux autre années. Le produit aurait dû diminuer mais il a légèrement augmenté.
Le protocole d'après-match est également une des mesures qui fonctionne bien et qui est appliqué sur toutes les pelouses du district. Enfin, on recommande vivement aux clubs de bloquer l'accès à l'arrière des bancs de touche afin que les deux staffs puissent opérer dans les meilleures conditions."
>>Justement, les incivilités ont longtemps été un problème pour le football, qu'en-est-il aujourd'hui dans le Rhône ?
"Les chiffres sont bons sur les terrains. Nous n'avons eu aucune agression d'arbitres la saison dernière. C'est une victoire pour nous. Maintenant, on organise mille rencontres par week-end alors il y a forcément quelques dérives. Reste désormais à "s'attaquer" aux problèmes des supporters qui restent les perturbateurs principaux. C'est long mais on y travaille.
Trouver des bénévoles et former les dirigeants
>>Vous avez également décidé d'accompagner les clubs dans leurs démarches...
"On est toujours dans cette volonté d'aider les associations à se "professionnaliser". On aura visité à la fin de notre mandat, les trois-cent clubs du district. L'accueil est globalement bon car on n'est pas dans une démarche officielle mais d'aide. Ainsi, cela nous permet de remonter des informations sur les difficultés que peuvent rencontrer les dirigeants dans leur travail de bénévole.
On a également mis en place des formations dans ce sens. Cela prend plus de temps mais on espère avoir des retours plus importants dans les prochaines semaines.
>>Quels sont le chantier à venir dans les deux années à venir ?
"L'accompagnement des clubs dans la recherche des bénévoles. Car les associations manquent aujourd'hui de personnes et de compétences. La société a changé avec une organisation peut-être différente du temps des gens. Ainsi, il faut que les clubs acceptent que quelqu'un ne donne "que" deux ou trois heures par semaine alors qu'avant c'était une vingtaine. L'adaptation est long processus pour lequel nous pouvons avoir un rôle à jouer
Propos recueillis par Julien Beauregard (avec David Dufour)
"On est toujours dans cette volonté d'aider les associations à se "professionnaliser". On aura visité à la fin de notre mandat, les trois-cent clubs du district. L'accueil est globalement bon car on n'est pas dans une démarche officielle mais d'aide. Ainsi, cela nous permet de remonter des informations sur les difficultés que peuvent rencontrer les dirigeants dans leur travail de bénévole.
On a également mis en place des formations dans ce sens. Cela prend plus de temps mais on espère avoir des retours plus importants dans les prochaines semaines.
>>Quels sont le chantier à venir dans les deux années à venir ?
"L'accompagnement des clubs dans la recherche des bénévoles. Car les associations manquent aujourd'hui de personnes et de compétences. La société a changé avec une organisation peut-être différente du temps des gens. Ainsi, il faut que les clubs acceptent que quelqu'un ne donne "que" deux ou trois heures par semaine alors qu'avant c'était une vingtaine. L'adaptation est long processus pour lequel nous pouvons avoir un rôle à jouer
Propos recueillis par Julien Beauregard (avec David Dufour)
Pascal Parent Digest
Né le 20 juin 1961 à Bron
Profession: Directeur général d'un groupe immobilier social
Parcours joueur: JA Heyrieux (jusqu'en cadet)
Parcours arbitre: arbitre assistant de Ligue 1 de 1997 à 2003
Fonction: Président du district du Rhône
Né le 20 juin 1961 à Bron
Profession: Directeur général d'un groupe immobilier social
Parcours joueur: JA Heyrieux (jusqu'en cadet)
Parcours arbitre: arbitre assistant de Ligue 1 de 1997 à 2003
Fonction: Président du district du Rhône