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L'abécédaire de... Franck PATOUILLET (Sud Azergues Foot)

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L'entraîneur de Sud Azergues Foot se dévoile à travers les vingt-six lettres de l'alphabet...
L'abécédaire de... Franck PATOUILLET (Sud Azergues Foot)
Il y a les interviews décalées, consacrées aux joueurs.
Les questionnaires à la Proust pour les présidents ou encore les équipes rêvées et les revues d’effectifs, proposées aux entraîneurs.
Les techniciens du Rhône sont également sollicités pour participer aux abécédaires.
Le but est de se dévoiler par le biais des vingt-six lettres de l’alphabet. Cette semaine, Franck Patouillet s’est prêté au jeu. Et il a fait un sans faute ...

L'abécédaire de Franck Patouillet
A comme... ASPTT. Mon premier club où j’ai signé ma première licence à huit ans. C'est grâce à René Jacquet (le frère d’Aimé) qui m’a repéré en train de jouer dans la rue au milieu des voitures. Ce club n’existe plus mais que de bons souvenirs passés à « la villa ». Merci à ma Maman de m’avoir toujours accompagné.
B comme... BUT. La finalité du football. Un moment très intense pour son réalisateur et qui provoque beaucoup d’adrénaline. J’aime les célébrations collectives car ce sont des moments courts et éphémères où les joueurs laissent exploser leur joie.
C comme... COACH. C’est comme ça que m’appellent encore des joueurs que j’ai entraîné, il y a vingt ans pour certains. Même Kada (suite à mon passage à Saint-Genis Laval) du haut de ses cinquante-trois ans m’appelle comme ça à chaque fois que l’on se voit.
D comme... DIRIGEANTS. Sans eux, on n’existe pas nous les éducateurs. J’en ai eu à mes côtés des exceptionnels, qui m’ont toujours été fidèles : Pierre Dams, Jacky Bel, Patrick Ravier, Serge Ousset, Guy Lathuiliere et bien d’autres.
E comme... ETAT d’ESPRIT. Ingrédient incontournable dans tout sport collectif. Pour nous amateurs, c'est un moyen d'avoir une réelle cohésion de groupe et de vivre des moments de partage. Celui affiché par les seniors du SAF est énorme. Rien qu’à voir les casses-croûtes après les entraînements qui se terminent très tard. Ou encore la mobilisation des joueurs pour construire le nouveau bâtiment et l’implication de ceux-ci pour organiser la soirée du club. C’est une chance et un vrai bonheur de vivre ça de l’intérieur.
F comme... FUMIGENE avec lequel je m’étais brûlé la main au second degré lors de la célébration de la montée en promotion d’excellence avec Chessy en 2009. Résultat quinze jours d’arrêt de travail et des soins tous les jours. Merci à Alex pour le cadeau !
G comme... GERLAND. Je suis supporter de l’OL depuis mon plus jeune âge. Mon premier match était OL -Angoulème en 1979 avec une victoire trois à zéro. C’est la concierge de mon immeuble (abonnée à Jean Jaurès) qui m’amenait à chaque match.
H comme... HUMILITE. Trop d’éducateurs en manquent malheureusement. Tout va très vite dans le sport et il n’y a pas de vérité toute faite. Il y a des donneurs de leçon mais il y a heureusement aussi des éducateurs simples, abordables et qui font du bon travail sans faire de bruit.
I comme... l’IMPREVU. Lieu où l’on se retrouve avec mes actuels et anciens joueurs (Chris Simon, JC, Yannick, Fred, Doc, Tchour, …) ainsi que les vétérans et dirigeants du SAF (Lilo, Pat, Gégé, Guy, Dan, Franck, …). C'est l'endroit où on refait le match…. On a même réussi à faire venir Tonio, l’homme qui fume sous la douche.
J comme... JAMBES DE LAINE. C’est le surnom de quelques joueurs du SAF, en raison de leur musculature des jambes imposantes. Des noms ? Paille, Alex, David, Louis, …
K comme... KENNEDY dit « Ken ». Un monstre de la nature que j’ai entrainé à l’ASVEL. Il est doté d’une bonne technique. C'est dommage, il est passé à côté d’une belle carrière. Je ne savais jamais s’il allait se réveiller pour venir jouer, se tromper d’heure ou de terrain. Il avait par maladresse cassé la main d’un gardien en voulant marquer un but. Au match retour lors du protocole il lui a remis une gerbe de fleur pour s’excuser !
L comme... LARMES. Lors de la demi-finale de la coupe du Rhône U17 perdue aux tirs au but avec l’ASVEL contre Vénissieux en 1998, ma plus grosse déception footballistique. Tous les joueurs pleuraient dans les vestiaires. On était passé très près (trop près) de l’exploit avec cette superbe génération 1979, 1980. Deux ans après on a remporté cette compétition.
M comme... MATHIEU. Mon fils aîné de dix ans qui joue gardien en U11 au SAF et déjà détecté par l’OL. Un vrai mordu de foot qui adore les deux contre deux avec Mylène, les city stade et les ballons en mousse dans la maison
N comme... NENAD alias Bruno Alcaras. Le défenseur le plus rugueux et fou avec qui j’ai joué à Villeurbanne. On disait « là où Nenad tacle, l’herbe ne repousse pas ». Il mettait même des rondelles sous les crampons fers pour mieux adhérer à la pelouse.
O comme... OSGL (Olympique Saint-Genis Laval). Le premier club qui m’a fait confiance et donné l’opportunité d’entraîner des seniors à l’âge de trente ans. Quatre belles saisons en Excellence.
P comme... PILOU PILOU. Chant des seniors du SAF impulsé dans les vestiaires par Mathieu Reymond, le capitaine de l’équipe, après chaque victoire. Toujours un grand moment !
Q comme... QUARANTE TROIS ANS. Trente-cinq saisons en tant que joueur, vingt-cinq en tant qu’éducateur, des joies, des déceptions, des nuits blanches, une passion.
R comme... RENARD des surfaces ou the Fox. C’est mon surnom en vétéran, donné par mon passeur Jean-Claude Carvalho dit « Jean la cote ». Meilleur buteur du club la saison dernière, je chambre souvent les joueurs seniors là-dessus. Quand des fois je joue avec la réserve, ils prient pour que je ne marque pas de peur d’en entendre parler toute la saison.
S comme... SUD AZERGUES FOOT. Jeune club de trois-cent trente licenciés attaché à de vraies valeurs, auquel je suis fier d’appartenir.
T comme... TRAVAIL. Valeur essentielle à laquelle je suis attaché, pour espérer atteindre l’objectif que l’on s’est fixé.
U comme... UNSS. Champion de France en 1986 ou 1987 (je ne sais plus) avec le lycée F. Fays. L'équipe était composée de joueurs comme Romarin Billong ou Stéphane Roche. Super souvenir avec comme coach Jean-Jacques Nono.
V comme... VINCENT dit « Vinessoce ». Mon deuxième fils de sept ans qui joue en U9 au SAF et qui suit les traces de son frère. Toujours avec un ballon et au bord des terrains à chacune des rencontres que je joue ou que je coache.
W comme... WEEK-END. Le meilleur moment de la semaine, souvent remplis de foot en ce qui me concerne. Lorsqu’il n'y en a pas, ça fait vide. J’en profite pour me ressourcer également.
X comme... X ?. Souvent la lettre écrite au n°14 sur ma convocation au match qui est affichée après la dernière séance. Souvent un invité surprise pour laisser demeurer un peu de suspense.
Y comme... YEUX, car le regard en dit long sur la sincérité et la franchise d’une personne. Je n’aime pas que les joueurs baissent les yeux quand je fais mon discours d’avant match c’est une forme de communication, de respect et de détermination.
Z comme... ZERO. C’est le nombre de minute de retard tolérée aux entraînements sous peine de deux euros d’amende dans la cagnotte. Je peux vous dire on va faire une belle fiesta en fin de saison.

Propos recueillis par Yo

Franck Patouillet digest
Né le 17 juin 1970 à Bron
Profession : Responsable logistique chez Renault-trucks
Différents clubs : ASUL (quatre ans), ASVEL (sept ans), Saint Genis Laval (quatre ans), ASVEL (quatre ans), Chessy (trois ans), DOMTAC (un an), Sud Azergues Foot (deux ans)


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