L’ASEM Lions Futsal s’est qualifié pour la seconde année consécutive en 32ème de finale de la coupe nationale futsal. Après avoir éliminé le champion d’Honneur et le vice-champion d’Honneur que sont l’AS Martel Caluire et Chavanoz, la victime s’appelle L’Arbre de Vie (8-4).

>> Abdel Salem, pour la deuxième année de suite, vous atteignez les 32èmes de finale de la coupe nationale futsal. Un véritable exploit pour un club de Promotion d’Excellence qui n’existe que depuis 4 ans !
« C’est sûr ! Et puis, on n’a pas eu un parcours facile, on ne se qualifie pas n’importe comment puisqu’on élimine le champion d’Honneur, l’AS Martel Caluire, et le vice-champion d’Honneur, le FC Chavanoz. Sur ces deux équipes là, on avait des éléments pour les battre. Le dernier tour, on a affronté L’Arbre de Vie, et là, c’était une totale inconnue. C’est leur première année de futsal, personne n’avait d’informations sur ce club. Le seul truc qu’on savait, c’est qu’en sept matchs de championnat, l’attaque avait mis plus de cent buts, et qu’en coupe, c’était une moyenne de cinq par matchs. On était inquiet de la force offensive adverse ».
>> D’autant plus qu’à quelques jours du match, vous ne saviez pas encore quelle équipe vous alliez affronter…
« Tout à fait, L’Arbre de Vie avait éliminé Beaujolais Futsal le tour d’avant. Mais le club avait fait appel. Du coup, jusqu’à quatre ou cinq jours avant notre rencontre, on ne savait toujours pas qui allait être l'adversaire ! On partait vraiment dans l’inconnu. Après, de notre côté, on a quand même des certitudes avec le travail effectué, et surtout avec les deux favoris d’Honneur qu’on a fait tomber ».
« C’est sûr ! Et puis, on n’a pas eu un parcours facile, on ne se qualifie pas n’importe comment puisqu’on élimine le champion d’Honneur, l’AS Martel Caluire, et le vice-champion d’Honneur, le FC Chavanoz. Sur ces deux équipes là, on avait des éléments pour les battre. Le dernier tour, on a affronté L’Arbre de Vie, et là, c’était une totale inconnue. C’est leur première année de futsal, personne n’avait d’informations sur ce club. Le seul truc qu’on savait, c’est qu’en sept matchs de championnat, l’attaque avait mis plus de cent buts, et qu’en coupe, c’était une moyenne de cinq par matchs. On était inquiet de la force offensive adverse ».
>> D’autant plus qu’à quelques jours du match, vous ne saviez pas encore quelle équipe vous alliez affronter…
« Tout à fait, L’Arbre de Vie avait éliminé Beaujolais Futsal le tour d’avant. Mais le club avait fait appel. Du coup, jusqu’à quatre ou cinq jours avant notre rencontre, on ne savait toujours pas qui allait être l'adversaire ! On partait vraiment dans l’inconnu. Après, de notre côté, on a quand même des certitudes avec le travail effectué, et surtout avec les deux favoris d’Honneur qu’on a fait tomber ».
"200 à 300 supporters étaient là pour nous encourager"
>> Comment s’est déroulée la rencontre ?
« Au bout de dix minutes, on était mené trois à zéro ! J’avoue que je flippais à ce moment-là… Ça a refroidi les 200 ou 300 personnes venus nous supporter. Et puis pour ce match, nous n’avions pas notre gardien, c’est un joueur de champ qui a dû aller à la cage. Donc, à ce moment-là, j’avais peur qu’on se prenne une taule. Finalement, on s’est ressaisi et on est revenu à trois partout à la pause. Ce retour nous a galvanisés pour la suite, et a mis la tête de l’adversaire dans le sac ».
>> Que s’est-il passé en deuxième période ?
« On a fait bloc, on a laissé venir l’opposant et on a marqué en contre. On a ensuite pris le large pour ne plus se faire rattraper. Je crois que L’Arbre de Vie ne s’attendait pas à perdre, vu leur début de saison. Il s’imaginait déjà contre la D1, les joueurs étaient sonnés. Mais en tout cas, ils ont été très fair-play avec un très bon état d’esprit. Grâce à notre rigueur et notre physique, on a a réussi à surmonter l’obstacle. Je tiens à citer mon adjoint, Oualid Aouni, la réussite repose en partie sur lui. Quand il y a du désordre, il est là pour ramener tout le monde où il faut. Il fait un boulot énorme ».
« Au bout de dix minutes, on était mené trois à zéro ! J’avoue que je flippais à ce moment-là… Ça a refroidi les 200 ou 300 personnes venus nous supporter. Et puis pour ce match, nous n’avions pas notre gardien, c’est un joueur de champ qui a dû aller à la cage. Donc, à ce moment-là, j’avais peur qu’on se prenne une taule. Finalement, on s’est ressaisi et on est revenu à trois partout à la pause. Ce retour nous a galvanisés pour la suite, et a mis la tête de l’adversaire dans le sac ».
>> Que s’est-il passé en deuxième période ?
« On a fait bloc, on a laissé venir l’opposant et on a marqué en contre. On a ensuite pris le large pour ne plus se faire rattraper. Je crois que L’Arbre de Vie ne s’attendait pas à perdre, vu leur début de saison. Il s’imaginait déjà contre la D1, les joueurs étaient sonnés. Mais en tout cas, ils ont été très fair-play avec un très bon état d’esprit. Grâce à notre rigueur et notre physique, on a a réussi à surmonter l’obstacle. Je tiens à citer mon adjoint, Oualid Aouni, la réussite repose en partie sur lui. Quand il y a du désordre, il est là pour ramener tout le monde où il faut. Il fait un boulot énorme ».
"le club se structure de plus en plus"

>> Le prochain tour est contre Toulon, un club de D1. On imagine, un adversaire de choix pour vous ?
« Après Picasso, c’est une autre grosse D1 qu’on va accueillir ! L’année passée, c’était exceptionnel déjà, mais là… Et je suis désolé de me montrer ambitieux, mais on a envie de se qualifier. On avait tenu une période contre Picasso, là on veut gagner. Et puis ça sera surtout l’occasion de faire une belle fête du foot, avec une animation pour les enfants ».
>> Quelle est la situation en championnat de Promotion d’Excellence ?
« On est cinquième, mais on a eu deux fois des pénalités de quatre points. Une fois malheureusement à cause d’un problème de créneau de gymnase. Et une autre fois, parce que soit disant, nous n’avons effectué un paiement. Sauf que la Ligue a envoyé la facture à l’adresse de l’ancien président ! Donc c’est une amende mise de manière conservatoire, en attendant de statuer sur notre sort. En tout cas, avec ces huit points, on serait deuxième, donc dans le bon wagon. Si on garde les mêmes performances, on peut toujours jouer la montée. Pour être champion, ça sera difficile, mais accéder à l’étage supérieur ? C’est jouable ».
>> De façon plus général, comment va le club ?
« Ça va de mieux en mieux ! Nous ne sommes plus les SDF du futsal, puisque la ville de Vaulx-en-Velin nous a accueillis. L’année passée, nous avions fait notre 32ème dans un gymnase là-bas, et ça s’était très bien passé. Ca a décidé la ville à nous donner trois créneaux, dont un pour le match dans un gymnase neuf ! Après trois ans de galère, ça fait plaisir, on se structure de plus en plus. On veut monter une académie dans les mois qui viennent, pour prendre en charge trente à quarante gamins. On aimerait aussi monter une équipe féminine, mais c’est plus compliqué. On travaille dans le bon sens en tout cas ».
Propos par David Dufour
« Après Picasso, c’est une autre grosse D1 qu’on va accueillir ! L’année passée, c’était exceptionnel déjà, mais là… Et je suis désolé de me montrer ambitieux, mais on a envie de se qualifier. On avait tenu une période contre Picasso, là on veut gagner. Et puis ça sera surtout l’occasion de faire une belle fête du foot, avec une animation pour les enfants ».
>> Quelle est la situation en championnat de Promotion d’Excellence ?
« On est cinquième, mais on a eu deux fois des pénalités de quatre points. Une fois malheureusement à cause d’un problème de créneau de gymnase. Et une autre fois, parce que soit disant, nous n’avons effectué un paiement. Sauf que la Ligue a envoyé la facture à l’adresse de l’ancien président ! Donc c’est une amende mise de manière conservatoire, en attendant de statuer sur notre sort. En tout cas, avec ces huit points, on serait deuxième, donc dans le bon wagon. Si on garde les mêmes performances, on peut toujours jouer la montée. Pour être champion, ça sera difficile, mais accéder à l’étage supérieur ? C’est jouable ».
>> De façon plus général, comment va le club ?
« Ça va de mieux en mieux ! Nous ne sommes plus les SDF du futsal, puisque la ville de Vaulx-en-Velin nous a accueillis. L’année passée, nous avions fait notre 32ème dans un gymnase là-bas, et ça s’était très bien passé. Ca a décidé la ville à nous donner trois créneaux, dont un pour le match dans un gymnase neuf ! Après trois ans de galère, ça fait plaisir, on se structure de plus en plus. On veut monter une académie dans les mois qui viennent, pour prendre en charge trente à quarante gamins. On aimerait aussi monter une équipe féminine, mais c’est plus compliqué. On travaille dans le bon sens en tout cas ».
Propos par David Dufour
Abdel Salem digest
Né le 1 février 1976 à Lyon
Profession : directeur au ministère de la justice (PJJ)
Parcours coach : ASEM Lions Futsal
Né le 1 février 1976 à Lyon
Profession : directeur au ministère de la justice (PJJ)
Parcours coach : ASEM Lions Futsal