Les U17 du FC Villefranche et de l’AS Saint Priest vivent une saison contrastée en U17 Nationaux. Les San-Priots avaient mal commencé avant de redresser la barre, tandis que les Caladois ont fait l’inverse, commençant tambour battant et levant le pied par la suite. Mais les deux Rhodaniens ont un point commun : ils ont obtenu l’objectif principal : le maintien.
Cette saison, trois clubs représentent le Rhône en U17 Nationaux. Outre l’habituel Olympique Lyonnais, le FC Villefranche et l’AS Saint-Priest accompagnent aussi les Gones. Pour ces derniers, la saison se déroule bien, puisqu’ils sont à la troisième position. Mais les rêves de titre s’éloignent peu à peu, la première place étant à sept points, à quatre journées de la fin. Pour ce qui est des deux outsiders amateurs, les saisons ont été bien différentes. Pour les Caladois, l’entame de championnat a été plus que satisfaisante. À la trêve, le club pointait à la quatrième position, une place inespérée tant l’habitude était de batailler pour le maintien. La seconde phase a elle été moins glorieuse, avec notamment une série en cours de cinq rencontres sans succès. Une mauvaise spirale qui amène l’équipe à la septième position. Celle-ci s’explique notamment par un chamboulement de l’effectif, des joueurs ayant dû aller renforcer les U16 et les U19. Mais l’objectif principal de la saison est assuré : le maintien. Même combat du côté de l’AS Saint-Priest qui ne vise qu’une chose, la sauvegarde parmi l’élite. Du côté San-Priot, le début a été beaucoup moins rose. Jusqu’à novembre, la troupe de Samir Ghemmazi n’avait connu qu’une seule victoire. Mais la suite a été bien meilleure, et le bilan comptable s’est rééquilibré avec sept succès, huit nuls pour six défaites. Tout cela amène une huitième place satisfaisante et un but déjà atteint. Comme pour les voisins du FC Villefranche, l’AS Saint-Priest peut être aussi content de la saison…
Propos recueillis par David Dufour
Propos recueillis par David Dufour
l'analyse des coachs
>> Christophe Varliette (coach FC Villefranche U17) :
« Ca se passe plutôt bien ! Les deux premiers tiers ont été très satisfaisants, puisqu’on était quatrième à la trêve. C’est un parcours au-delà de nos ambitions. Depuis que le club est à ce niveau, on lutte chaque saison pour se maintenir. Cette saison, c’est moins le cas, c’est une vraie satisfaction. C’est dû à un groupe à l’état d’esprit irréprochable. Les garçons sont à l’écoute, et ils progressent grâce à ça. Bon, la suite a été un peu plus compliquée, on reste notamment sur quatre défaites et un nul. On a reculé au classement. Mais l’une des raisons est qu’il y a eu beaucoup de changements dans l’effectif. Il a fallu renforcer les U19, car pas mal sont montés aider les différentes équipes seniors. Aussi, comme on avait presque déjà atteint notre objectif de maintien, on a décidé d’en faire descendre en U16, car on veut que l’équipe monte. Du coup, tous ces mouvements n’ont pas été évidents, et forcément, les garçons ne peuvent pas être au niveau tout de suite. Mais globalement, c’est satisfaisant. Maintenant, on veut prendre le plus de points et de plaisir possible sur les derniers matchs. Ce n’est pas toutes les années qu’on peut jouer à ce niveau-là, j’ai dit aux joueurs d’en profiter. Il nous reste notamment des gros matchs contre Clermont, Evian ou l’ASSE. En janvier, on avait fixé aux garçons de finir premier club amateur de la poule. Mais je pense que ce sera trop compliqué de l’atteindre. Si on avait gardé le même effectif, je pense qu’on aurait pu réussir. C’est dommage, car ça aurait pu être une belle récompense. Après, les objectifs du club restent prioritaires ».
>> Samir Ghemmazi (coach AS Saint-Priest U17) :
« On a eu un début de saison difficile. On a enchaîné les résultats moyens, avec une seule victoire à la trêve de novembre. On avait des certitudes en défense puisqu’on était la deuxième meilleure. Mais le problème se trouvait en attaque puisqu’on était la deuxième pire. À un moment donné, quand on ne marque pas, on ne peut pas gagner. On était entre la dixième et la douzième place, ce n’était pas confortable. Et puis, on a recruté un joueur offensif au mercato qui nous a fait du bien. Pas un serial buteur, mais quelqu’un d’important dans l’animation. On a eu une prise de conscience en janvier. On avait marqué dix buts sur la phase aller, on en a déjà marqué douze en sept journées depuis la reprise. On a réalisé certains exploits, comme une victoire contre l’OL trois à zéro. On a pu surfer sur ce succès, et ainsi, on a battu Dijon puis Stade Auxerrois. On espère maintenant assurer le maintien sur les deux prochains matchs. On veut maintenir nos deux équipes, car la réserve est en Honneur. Les dernières saisons, on avait pris l’habitude de se sauver rapidement. Là, ce n’est pas le cas. L’état d’esprit est très travailleur, mais il nous manquait le facteur chance. Le travail a finalement payé. On a vraiment cravaché ! Le bilan s’est équilibré en chiffres. En fait, ce qui a fait basculer notre saison est un match de préparation en janvier contre l’OM. On a perdu deux à un à la dernière minute. On a vu qu’on était capable de tenir tête à une équipe pro, ça nous a poussés. On sentait qu’il ne manquait pas grand chose, et la chance a tourné ».
« Ca se passe plutôt bien ! Les deux premiers tiers ont été très satisfaisants, puisqu’on était quatrième à la trêve. C’est un parcours au-delà de nos ambitions. Depuis que le club est à ce niveau, on lutte chaque saison pour se maintenir. Cette saison, c’est moins le cas, c’est une vraie satisfaction. C’est dû à un groupe à l’état d’esprit irréprochable. Les garçons sont à l’écoute, et ils progressent grâce à ça. Bon, la suite a été un peu plus compliquée, on reste notamment sur quatre défaites et un nul. On a reculé au classement. Mais l’une des raisons est qu’il y a eu beaucoup de changements dans l’effectif. Il a fallu renforcer les U19, car pas mal sont montés aider les différentes équipes seniors. Aussi, comme on avait presque déjà atteint notre objectif de maintien, on a décidé d’en faire descendre en U16, car on veut que l’équipe monte. Du coup, tous ces mouvements n’ont pas été évidents, et forcément, les garçons ne peuvent pas être au niveau tout de suite. Mais globalement, c’est satisfaisant. Maintenant, on veut prendre le plus de points et de plaisir possible sur les derniers matchs. Ce n’est pas toutes les années qu’on peut jouer à ce niveau-là, j’ai dit aux joueurs d’en profiter. Il nous reste notamment des gros matchs contre Clermont, Evian ou l’ASSE. En janvier, on avait fixé aux garçons de finir premier club amateur de la poule. Mais je pense que ce sera trop compliqué de l’atteindre. Si on avait gardé le même effectif, je pense qu’on aurait pu réussir. C’est dommage, car ça aurait pu être une belle récompense. Après, les objectifs du club restent prioritaires ».
>> Samir Ghemmazi (coach AS Saint-Priest U17) :
« On a eu un début de saison difficile. On a enchaîné les résultats moyens, avec une seule victoire à la trêve de novembre. On avait des certitudes en défense puisqu’on était la deuxième meilleure. Mais le problème se trouvait en attaque puisqu’on était la deuxième pire. À un moment donné, quand on ne marque pas, on ne peut pas gagner. On était entre la dixième et la douzième place, ce n’était pas confortable. Et puis, on a recruté un joueur offensif au mercato qui nous a fait du bien. Pas un serial buteur, mais quelqu’un d’important dans l’animation. On a eu une prise de conscience en janvier. On avait marqué dix buts sur la phase aller, on en a déjà marqué douze en sept journées depuis la reprise. On a réalisé certains exploits, comme une victoire contre l’OL trois à zéro. On a pu surfer sur ce succès, et ainsi, on a battu Dijon puis Stade Auxerrois. On espère maintenant assurer le maintien sur les deux prochains matchs. On veut maintenir nos deux équipes, car la réserve est en Honneur. Les dernières saisons, on avait pris l’habitude de se sauver rapidement. Là, ce n’est pas le cas. L’état d’esprit est très travailleur, mais il nous manquait le facteur chance. Le travail a finalement payé. On a vraiment cravaché ! Le bilan s’est équilibré en chiffres. En fait, ce qui a fait basculer notre saison est un match de préparation en janvier contre l’OM. On a perdu deux à un à la dernière minute. On a vu qu’on était capable de tenir tête à une équipe pro, ça nous a poussés. On sentait qu’il ne manquait pas grand chose, et la chance a tourné ».
U17 Nationaux, poule c