D'un côté la relégation de l’équipe fanion et le dépôt de bilan de Futsal Concept, le complexe dont le club disposait pour s’entraîner. De l'autre de nombreux titres remportés par les différentes catégories du club. Lyon Footzik Futsal a connu une saison bien paradoxale. Le point avec Rafael Saadi, coach et homme à tout faire du club.
LES VERITES DE RAFAEL SAADI
Son bilan de la saison de Lyon Footzik Futsal :
« C’est une saison pleine de paradoxe ! Presque l’ensemble des sections ont rajouté des titres à notre palmarès. On a fait notre meilleure saison avec l’équipe B puisqu’on remporte la coupe du Rhône et la coupe Rhône-Alpes. La C a aussi terminé championne. Même chez les jeunes et les féminines, on a obtenu des très bons résultats et des titres. Mais en parallèle, les séniors A sont relégués et on doit déposer le bilan de Futsal Concept, notre complexe d’entraînement. Il manque le plus important au final ».
Sur les raisons d’une descente :
« On a fait illusion avec cette salle privée. On a aspiré à la professionnalisation, et c’est arrivé trop tôt ou trop vite. On a peut-être atteint nos limites. Depuis qu’on a créé le club, on n’a fait qu’évoluer chaque année. Le développement s’est fait trop rapidement et on n’a pas su gérer l’organisation générale. Depuis trois ans, on est passé de quarante à cent-cinquante licenciés, pour treize équipes dont trois en séniors. Et en deux saisons, on a récolté dix titres. Sauf que, sans le vouloir, on s’est trop dispersé. Moi le premier ! On est parti sur tous les fronts. Et ça s’est répercuté sur l’équipe première. Le projet était peut-être trop gros. On voulait se stabiliser en D1. Avec Futsal Concept, notre complexe, et les résultats sportifs encourageants, on pensait pouvoir attirer de l’aide, que ce soit de la mairie ou autre. On a pris tous les risques, et ça n’a pas payé. Finalement, on n’a pas eu les résultats escomptés, et on s’est retrouvé livré à nous-même dans une aventure qui nous a tous échappé. On n’a pas été ridicule cette année en D1. On est fier d’avoir joué jusqu’au bout, et au final on est descendu lors de la dernière journée. Il nous a manqué la réussite de la saison dernière. La dynamique était essoufflée. On gagnait peu de matchs, donc on était dans une spirale négative. On ne passe pas loin, mais cette descente est logique car nous n’étions pas armés financièrement et structurellement ».
« C’est une saison pleine de paradoxe ! Presque l’ensemble des sections ont rajouté des titres à notre palmarès. On a fait notre meilleure saison avec l’équipe B puisqu’on remporte la coupe du Rhône et la coupe Rhône-Alpes. La C a aussi terminé championne. Même chez les jeunes et les féminines, on a obtenu des très bons résultats et des titres. Mais en parallèle, les séniors A sont relégués et on doit déposer le bilan de Futsal Concept, notre complexe d’entraînement. Il manque le plus important au final ».
Sur les raisons d’une descente :
« On a fait illusion avec cette salle privée. On a aspiré à la professionnalisation, et c’est arrivé trop tôt ou trop vite. On a peut-être atteint nos limites. Depuis qu’on a créé le club, on n’a fait qu’évoluer chaque année. Le développement s’est fait trop rapidement et on n’a pas su gérer l’organisation générale. Depuis trois ans, on est passé de quarante à cent-cinquante licenciés, pour treize équipes dont trois en séniors. Et en deux saisons, on a récolté dix titres. Sauf que, sans le vouloir, on s’est trop dispersé. Moi le premier ! On est parti sur tous les fronts. Et ça s’est répercuté sur l’équipe première. Le projet était peut-être trop gros. On voulait se stabiliser en D1. Avec Futsal Concept, notre complexe, et les résultats sportifs encourageants, on pensait pouvoir attirer de l’aide, que ce soit de la mairie ou autre. On a pris tous les risques, et ça n’a pas payé. Finalement, on n’a pas eu les résultats escomptés, et on s’est retrouvé livré à nous-même dans une aventure qui nous a tous échappé. On n’a pas été ridicule cette année en D1. On est fier d’avoir joué jusqu’au bout, et au final on est descendu lors de la dernière journée. Il nous a manqué la réussite de la saison dernière. La dynamique était essoufflée. On gagnait peu de matchs, donc on était dans une spirale négative. On ne passe pas loin, mais cette descente est logique car nous n’étions pas armés financièrement et structurellement ».
"Le groupe s’est essoufflé au fur et à mesure"
Sur la vie sans président (Patrice Davignon quittant son poste en mars) :
« Ça a été un problème en plus sur tout ce qu’on avait déjà. Patrice avait ses raisons, et on ne lui reproche rien du tout. Ça n’a pas joué directement sur les résultats. Mais c’est arrivé à un moment un peu décisif et ça nous a plongés dans une période un peu d’anarchie. C’est un ensemble de choses qui fait que ça ne voulait pas fonctionner ».
Sur la vie du groupe en D1 :
« On avait bien démarré. On était le petit et on arrivait à faire de très grosses prestations face aux cadors. On a joué tous les gros en début de saison. Malheureusement on s’est tellement donné contre eux qu’on a été affaibli par la suite contre nos concurrents directs. La dynamique était bonne, sauf que les résultats n’étaient pas là. Forcément, ça a joué sur le moral de tout le monde. Le groupe s’est essoufflé au fur et à mesure des matchs. Au-delà des problèmes de chacun, ça n’a pas forcément pris entre les anciens et les nouveaux joueurs. Ça a joué sur la cohésion du groupe. De mon point de vue personnel, j’ai dû redevenir coach de la A par défaut. On n’avait pas d’argent pour engager quelqu’un. J’ai fait un cumul de fonction. Entre ma vie de famille, Futsal Concept et cela, j’en avais par-dessus les bras ! Je regrette de ne pas m’être mieux organisé ».
« Ça a été un problème en plus sur tout ce qu’on avait déjà. Patrice avait ses raisons, et on ne lui reproche rien du tout. Ça n’a pas joué directement sur les résultats. Mais c’est arrivé à un moment un peu décisif et ça nous a plongés dans une période un peu d’anarchie. C’est un ensemble de choses qui fait que ça ne voulait pas fonctionner ».
Sur la vie du groupe en D1 :
« On avait bien démarré. On était le petit et on arrivait à faire de très grosses prestations face aux cadors. On a joué tous les gros en début de saison. Malheureusement on s’est tellement donné contre eux qu’on a été affaibli par la suite contre nos concurrents directs. La dynamique était bonne, sauf que les résultats n’étaient pas là. Forcément, ça a joué sur le moral de tout le monde. Le groupe s’est essoufflé au fur et à mesure des matchs. Au-delà des problèmes de chacun, ça n’a pas forcément pris entre les anciens et les nouveaux joueurs. Ça a joué sur la cohésion du groupe. De mon point de vue personnel, j’ai dû redevenir coach de la A par défaut. On n’avait pas d’argent pour engager quelqu’un. J’ai fait un cumul de fonction. Entre ma vie de famille, Futsal Concept et cela, j’en avais par-dessus les bras ! Je regrette de ne pas m’être mieux organisé ».
"Repartir avec seulement trois équipes séniors"
Sur l’avenir du club :
« Avec la fermeture de Futsal Concept, on est obligé de prendre des décisions dures. C’est une profonde restructuration qui est en train d’être mise en place. Déjà, la A descend en D2. Pour le reste, on est obligé de fermer des équipes. On revient avec les deux créneaux de la ville pour nos entraînements. En théorie, on ne pourrait aligner qu’une équipe et demi avec ces horaires. Sauf qu’on va tout de même essayer de s’accrocher à trois. Donc on doit stopper l’académie et les féminines… On ne peut pas reconduire ces sections. On revient un peu à la case départ. Malgré notre historique, on a dû mal à s’intégrer dans cette ville de Lyon. Depuis un an et demi, on avait pris beaucoup de contact, avec l’OL entre autres, pour demander de l’aide. Tout cela est au point mort. On est sur un constat de non-continuation. Ce n’est vraiment pas agréable, c’est une période très compliquée pour nous. On prépare donc un avenir moins ambitieux. L’essentiel est de repartir de l’avant. On va repasser entre trente à quarante-cinq licenciés. Sur l’équipe première, la moitié de l’effectif s’en va. Je comprends ces départs et je souhaite bon vent à tout le monde. Il y a un petit goût amer, et on a besoin de goûter à autre chose. On a tous besoin de faire un bon break, de laisser passer la tempête, de reprendre des forces et de revenir mi-août pour reconstruire ».
Propos recueillis par David Dufour
« Avec la fermeture de Futsal Concept, on est obligé de prendre des décisions dures. C’est une profonde restructuration qui est en train d’être mise en place. Déjà, la A descend en D2. Pour le reste, on est obligé de fermer des équipes. On revient avec les deux créneaux de la ville pour nos entraînements. En théorie, on ne pourrait aligner qu’une équipe et demi avec ces horaires. Sauf qu’on va tout de même essayer de s’accrocher à trois. Donc on doit stopper l’académie et les féminines… On ne peut pas reconduire ces sections. On revient un peu à la case départ. Malgré notre historique, on a dû mal à s’intégrer dans cette ville de Lyon. Depuis un an et demi, on avait pris beaucoup de contact, avec l’OL entre autres, pour demander de l’aide. Tout cela est au point mort. On est sur un constat de non-continuation. Ce n’est vraiment pas agréable, c’est une période très compliquée pour nous. On prépare donc un avenir moins ambitieux. L’essentiel est de repartir de l’avant. On va repasser entre trente à quarante-cinq licenciés. Sur l’équipe première, la moitié de l’effectif s’en va. Je comprends ces départs et je souhaite bon vent à tout le monde. Il y a un petit goût amer, et on a besoin de goûter à autre chose. On a tous besoin de faire un bon break, de laisser passer la tempête, de reprendre des forces et de revenir mi-août pour reconstruire ».
Propos recueillis par David Dufour
Rafael Saadi digest
Né le 1 juin1977 à Lyon
Profession : Commerçant
Diplômes d’entraîneur : Initiateur 1 et 2 Educateur Futsal
Parcours en football : AS Saint-Priest (U15), CASCOL Oullins (de U17 à Senior 1993 à 1996)
Parcours en futsal : Aube Vénissieux de 2000 à 2002, Footzik depuis 2002
Né le 1 juin1977 à Lyon
Profession : Commerçant
Diplômes d’entraîneur : Initiateur 1 et 2 Educateur Futsal
Parcours en football : AS Saint-Priest (U15), CASCOL Oullins (de U17 à Senior 1993 à 1996)
Parcours en futsal : Aube Vénissieux de 2000 à 2002, Footzik depuis 2002
classement D1 Futsal